Établi en 1869 sur le flanc nord du Mont-Royal, le Collège Notre-Dame, géré par des prêtres catholiques romains, n’a cessé de croître au cours des ans. Plusieurs pavillons se sont ajoutés, à intervalles réguliers, au bâtiment d’origine. Aujourd’hui, cet ensemble forme un prestigieux campus dont les édifices témoignent de plus d’un siècle d’architecture.
Au départ, le programme de rénovation et de restauration entrepris par le Collège Notre-Dame visait à améliorer certains services et à en ajouter de nouveaux afin de mieux desservir sa population estudiante et professorale. Parmi les projets touchant cinq pavillons distincts, on retrouvait un espace de détente pour les étudiants, des bureaux pour les enseignants, une salle de spectacles, une cafétéria pour les étudiants et une autre pour les professeurs et enfin, l’aménagement d’un espace public à l’extérieur.
Étant donné l’ampleur du programme et la dispersion des édifices sur le campus, chaque intervention a été traitée de façon autonome. Celles qui prennent place dans les pavillons les plus récents se distinguent par leurs formes géométriques et leurs couleurs fortes, contrastant joyeusement avec la façade du bâtiment original, sorte d’écran de pierre à la couleur neutre. Ainsi, une nouvelle cafétéria et un espace de détente pour les étudiants ont été aménagés dans un pavillon datant de 1962 : couleurs vives, revêtements de linoléum, mobilier encastré et panneaux de verre éclairés y créent une ambiance contemporaine.
Dans les édifices anciens, les architectes ont opté pour une restauration fidèle aux matériaux et finis d’origine. Les bureaux des professeurs, situés dans le plus vieux bâtiment du campus, ont été rafraîchis; les boiseries anciennes ainsi que les planchers, en bois d’érable, ont été refaits.
Ailleurs un gymnase sous-utilisé a été réaménagé en salle de spectacles et les pièces attenantes, auparavant fermées, ont été éliminées pour créer de plus amples espaces de circulation. À l’extérieur, donnant sur les trottoirs de la ville, on a créé un espace public pour commémorer la mémoire du Frère André, ancien employé du Collège et premier Canadien à être sanctifié par l’Église catholique.